Ville Beaune

Les fonds en lanière se trouvent principalement le long des voies les plus fréquentées, comme les rues de Lorraine, Carnot, Monge et Maufoux, qui permettaient autrefois de traverser la ville du nord au sud (ainsi que dans une moindre mesure la rue des Tonneliers et la rue d'Alsace).
Les bâtiments sont tous mitoyens et construits en bordure de parcelles, ce qui signifie que les façades côté rue, malgré leurs différences architecturales, forment aujourd'hui de longues rangées.
Bien qu'il reste encore des zones où les bâtiments sont plus espacés, la plupart d'entre eux correspondent à l'emprise des anciens établissements religieux qui n'ont jamais été divisés en lots. Au 3ème siècle, la ville de Beaune a été menacée par les invasions des Alamans et des Francs.
Pour se protéger, elle s'est dotée de fortifications qui ont formé le castrum.
À l'intérieur de ces murs, il y avait une petite chapelle dédiée à saint Baudèle, qui était le seul lieu de culte jusqu'à la fondation de l'église Notre-Dame vers 970.
En raison de l'accroissement de la population, une première ceinture de faubourgs s'est développée en s'appuyant contre les vieux murs.
Une nouvelle église, la chapelle Saint-Flocel, a également été construite hors les murs.
La ville a continué à se développer selon un mode de progression concentrique, mais la présence du vieux prieuré Saint-Etienne a freiné cette forme de progression.
Les abords des grandes voies de circulation ont commencé à s'urbaniser, ce qui a conduit à la construction d'une nouvelle ceinture de fortifications pour prendre le périmètre actuel de la ville.
Peu d'événements historiques ou faits urbains marquants ont modifié la forme et le parcellaire de la ville intra-muros, à l'exception de l'aliénation de l'esplanade de l'ancien château et du bastion Bretonnière en 1780.