Laminoir Dit Fonderie Du Château ; Usine De Papeterie De Castelnau, Puis S.a. Des Papeteries Du Sud-ouest, Actuellement Sté Soustre. Saint-michel-de-castelnau

Le site industriel est accessible par une voie particulière et comprend plusieurs bâtiments.
Il y a un atelier de fabrication désaffecté qui était autrefois utilisé pour les fosses de macération de la paille.
Le rez-de-chaussée est composé de murs en moellon et enduit avec des baies en arc segmentaire, tandis que le premier étage est utilisé pour le stockage de la paille et est composé de murs en pan de bois et essentage de planches avec une couverture en tuile mécanique.
Il y a également un atelier de fabrication pour une papeterie, qui est construit en moellon et enduit avec une couverture en verre et ciment amiante, un lanterneau, des baies rectangulaires et en arc segmentaire avec un décor de brique.
Un atelier de réparation en moellon et enduit est également présent, ainsi que deux entrepôts industriels : un hangar en pan de bois couvert en tuile mécanique et un hangar en essentage de planches couvert en ciment amiante.
Le site comprend également une cheminée métallique et un transformateur en béton.
La surface totale du site est de 90 000 m², dont 3 000 m² sont occupés par les bâtiments. En 1820, un laminoir est construit à côté de la fonderie du château de Castelnau.
En 1859, une papeterie est construite sur les vestiges de ce laminoir.
La papeterie appartient à M.
Guery et possède son propre four à chaux ainsi qu'une fabrique de carton à partir de vieux papiers.
En 1918, la fabrique est rachetée par M.
Pouyanne de la S.A.P.S.O.
pour produire du papier à partir de paille de seigle destiné aux emballages de boucheries.
L'usine est agrandie en 1925 pour assurer une fabrication en continu.
Le moulin situé en aval est acheté la même année pour produire de l'énergie électrique nécessaire au fonctionnement de la papeterie.
En 1960, les ateliers sont agrandis et équipés pour la fabrication de tubes et mandrins en carton.
En 1990, le site est racheté par la Sté Soustre.
En 1860, une turbine actionne 2 paires de cylindres et 2 paires de meules sont mues par 2 roues horizontales.
En 1878, une turbine à cloche de 15 ch actionne la machine à papier.
En 1823, 2 turbines Fontaine de 25 ch entraînent les cylindres raffineurs et les meules.
En 1925, la machine à vapeur contribue à l'énergie motrice et alimente en vapeur les cylindres sécheurs.
Une turbine Beaudry entraîne 4 meuletons et une seconde actionne la machine à papier.
En 1990, il y a 2 pulpeurs, 1 épurateur, 1 raffineur, 1 machine à papier composée de 5 formes rondes de fabrication italienne et 1 bobineuse. En termes d'effectif, la papeterie comptait 7 ouvriers en 1840, 15 en 1860, 40 en 1945 et 25 salariés en 1990.