Fonderie, Forge Et Chaudronnerie De Fer Veillon, Puis Société Des Constructions Mécaniques, Puis Fonderies Modernes Alès

Le bâtiment dispose d'un grand atelier en pierre et en parpaings de résidu industriel à l'est, couvert en tuiles avec un lanterneau en verre.
Les bureaux se trouvent à l'extrémité sud du bâtiment et sont répartis sur deux étages carrés.
À l'ouest, plusieurs ateliers sont présents, qui associent différentes techniques et matériaux.
La surface bâtie totale est de 4295 mètres carrés. L'atelier de construction de machines Veillon a été établi à Alès dès 1810, situé entre la rue Albert 1er et la rue Pasteur.
En 1836, Louis Veillon s'installe dans une simple maison du faubourg d'Auvergne et y construit une usine en 1847.
Initialement spécialisé dans la fabrication de chaudières pour les mines et les filatures, Veillon se tourne ensuite vers la production de matériel minier plus important, tel que des pompes et des ventilateurs.
Ses fils Gustave, ingénieur, et Louis, directeur, prennent la relève et l'entreprise s'élargit en 1900 pour devenir la S.A.
de construction mécanique (dirigée par Crochet), qui est acquise en 1922 par la S.A.
Le Matériel des Mines à Lyon, puis en 1927 par la S.A.R.L.
des Constructions Mécaniques (dirigée par J.
Boisson).
Antoine Pinet y travaille pendant deux ans.
En 1928, la société se sépare de la S.A.R.L.
Fonderies Modernes qui devient la Sté Nouvelle de Fonderie en 1950, un titre qu'elle conserve jusqu'à sa fermeture en 1969.
Une partie des bâtiments est actuellement utilisée comme salle de spectacles et agence de voyage.
Le 4 février 1850, une autorisation est accordée pour une machine à vapeur de 10 CV et deux chaudières avec un bouilleur et un fond hémisphérique de 4,026 m³ chacune.
En 1962, il y avait 18 personnes aux Fonderies Modernes et 48 aux Constructions Mécaniques.