C.D. 195 58240 Azy-le-Vif
Les bâtiments annexes sont toujours présents même si l'étang a été vidé, mais la forge et le fourneau ont disparu.
Les logements des travailleurs sont situés sur les hauteurs, séparés des
autres bâtiments.
La maison du contremaître est située perpendiculairement à une longue étable avec des contreforts.
Une grange en vaisseau se trouve en bas de la route.
Les murs sont en moellons enduits avec des chaînes d'angle en pierre de taille et la toiture est en tuile plate ou mécanique.
La route actuelle suit l'ancienne chaussée de l'étang, et la rivière Colâtre a été déviée.
Une inscription sur une clé de voûte de la grange indique le C de la famille Chabrol de Chaméane.
La forge de Tabourneau, une usine métallurgique, a été fondée vers 1690 par Pinet des Ecots.
Elle produisait des verges d'ancre pour la Marine et était composée de quatre forges sous la direction de La Prévostière.
Les produits étaient ensuite envoyés toutes les deux semaines à Imphy où Guillaume Bernier, ancrier du roi, assemblait les ancres.
Les fontes utilisées provenaient du Berry.
Entre 1797 et 1809, la production a considérablement diminué, passant de 200 tonnes de fonte à 40 tonnes.
La famille de Chaméane, qui possédait toutes les forges de la région, a repris l'entreprise à cette période.
En 1812, elle était équipée d'un haut fourneau et d'une petite forge à trois feux.
En 1845, Ernest Chabrol de Chaméane a demandé une autorisation de maintien en activité.
L'usine était alors équipée d'un haut-fourneau, d'une forge à un feu en mazerie et deux feux d'affinage, d'un soufflet et d'un martinet.
L'activité a pris fin vers 1860 avec l'assèchement de l'étang.
Aujourd'hui, le site a été transformé en ferme.
La forge de Tabourneau a été fondée vers 1690 par Pinet des Ecots pour produire des verges d'ancre pour la Marine.
La famille de Chaméane, qui possédait toutes les forges de la région, a repris l'entreprise de la forge de Tabourneau lors de sa période de déclin.
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